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6 Intermezzi pour piano

Nomenclature : piano solo

Partition : Editions Allegretto, parution octobre 2024 

Composition 2022 à 2024

Commande d'Ars Mobilis pour le festival Les solistes à l'Orangerie d'Auteuil

Dédicace : à Momo Kodama

Création : par Momo Kodama en concert à Paris dans le festival Les solistes à l'Orangerie d'Auteuil le 14 septembre 2024

Création japonaise par Momo Kodama le 7 février 2025 à Tokyo et le 8 février 2025 à Nagoya

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Ces six Intermezzi pour piano seul sont composés comme autant de miniatures de musique pure, invitant l'auditeur à retenir quelques instants de rêve au temps qui manque parfois si cruellement de poésie. C'est pour moi le sens du titre d'intermezzo - une échappée au temps compté.

On peut naturellement choisir de n'interpréter que quelques-uns des intermezzi, voire un seul, mais si l'on joue l'ensemble des six, il est recommandé de bien respecter l'ordre dans lequel ils sont imprimés.

​"Depuis son origine, en 2000, le festival Les Solistes à l’Orangerie d’Auteuil manifeste son attachement à la musique contemporaine par l’intégration d’une partition récente au programme de chaque pianiste. L’unique création mondiale de l’édition 2024 était confiée, samedi 14 septembre, à l’enchanteresse Momo Kodama. Six Intermezzi conçus par Eric Montalbetti (né en 1968) comme une succession d’envols. Elégance du geste, expression évanescente, harmonie de gourmet, tout concourait à apprécier cette musique à l’aune de la tradition française, de Claude Debussy à Pierre Boulez."

Pierre Gervasoni, Le Monde, 16 septembre 2024

"Intermezzi d'Éric Montalbetti est un cycle de six pièces, « composées comme autant de miniatures de musique pure », précise le compositeur dans sa note d'intention. Pas d'images sous-jacentes ni de dimension narrative mais des gestes, un parcours et une énergie qui animent la matière sonore : déplier, contracter, pourrait-on dire d'une musique traversée par le mouvement, laissant courir ses lignes sur tout le registre du clavier ou resserrant l'espace autour d'accords complexes qui en cristallisent les couleurs. Des polarités s'entendent (notes répétées) autour desquelles se dessinent les trajectoires et l'aura sonore engendrée par la résonance. La partie est virtuose et superbement conduite, qui exige une grande fluidité de jeu de la part de la pianiste. Momo Kodama en assume tous les détours avec maîtrise et élégance, des basses profondes qu'elle sonde avec puissance aux gerbes d'arpèges qu'elle égrène avec légèreté jusqu'au seuil aigu du piano."

Michèle Tosi, ResMusica - 18/09/2024

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