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P R E S S   R E V I E W  &  I N T E R V I E W S

C O U P U R E S   D E   P R E S S E  

« Eric Montalbetti (1968) n’a jamais cessé de composer depuis l’âge de 11 ans. Mais il n’a levé le voile sur ce « jardin secret » qu’après avoir quitté en 2014, après presque 20 ans, la direction artistique de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Peu à peu, au concert et au disque, toute une oeuvre se révèle, marquée par une écriture rigoureuse aux accents parfois bouléziens sur laquelle soufflerait un vent de poésie. » 

Jean-Guillaume Lebrun - La Terrasse - Octobre 2018

6 Intermezzi pour piano

(Création par Momo Kodama, Paris, 14 septembre 2024)

"Depuis son origine, en 2000, le festival Les Solistes à l’Orangerie d’Auteuil manifeste son attachement à la musique contemporaine par l’intégration d’une partition récente au programme de chaque pianiste. L’unique création mondiale de l’édition 2024 était confiée, samedi 14 septembre, à l’enchanteresse Momo Kodama. Six Intermezzi conçus par Eric Montalbetti (né en 1968) comme une succession d’envols. Elégance du geste, expression évanescente, harmonie de gourmet, tout concourait à apprécier cette musique à l’aune de la tradition française, de Claude Debussy à Pierre Boulez."

Pierre Gervasoni, Le Monde - 16/09/2024

"Intermezzi d'Éric Montalbetti est un cycle de six pièces, « composées comme autant de miniatures de musique pure », précise le compositeur dans sa note d'intention. Pas d'images sous-jacentes ni de dimension narrative mais des gestes, un parcours et une énergie qui animent la matière sonore : déplier, contracter, pourrait-on dire d'une musique traversée par le mouvement, laissant courir ses lignes sur tout le registre du clavier ou resserrant l'espace autour d'accords complexes qui en cristallisent les couleurs. Des polarités s'entendent (notes répétées) autour desquelles se dessinent les trajectoires et l'aura sonore engendrée par la résonance. La partie est virtuose et superbement conduite, qui exige une grande fluidité de jeu de la part de la pianiste. Momo Kodama en assume tous les détours avec maîtrise et élégance, des basses profondes qu'elle sonde avec puissance aux gerbes d'arpèges qu'elle égrène avec légèreté jusqu'au seuil aigu du piano."

Michèle Tosi, ResMusica - 18/09/2024

 

Quartettsatz, mouvement pour quatuor à cordes

(Concert du Quatuor Mona au festival de Radio France Occitanie à Montpellier, juillet 2023)

"La 38e édition du Festival Radio France Montpellier Occitanie, qui se tient jusqu’au 28 juillet, affiche cette année un renouveau bienvenu avec quelque 90 manifestations dans une quarantaine de lieux, soit plus de 70 000 billets disponibles, sans compter les événements gratuits sur des places publiques de Montpellier. La part réservée aux jeunes artistes se joue quant à elle sur les coups de midi. 

Jeudi 20 juillet, dans la petite salle Pasteur du Corum, les quatre jeunes femmes du Quatuor Mona. Trois nationalités, quatre archets : au premier violon, la Lettone Elina Buksha, au second, la Française Charlotte Chahuneau, les Américaines Arianna Smith et Annie Jacobs-Perkins se partageant l’alto et le violoncelle. Le programme leur ressemble, qui associe au grand répertoire la redécouverte de compositeurs méconnus ainsi que la création contemporaine.

Le concert a commencé avec le Quartettsatz d’Eric Montalbetti (né en 1968), premier mouvement d’une partition intitulée Harmonieuses dissonances (2019). Une musique dense, joueuse et coruscante, dont les modes de jeux disruptifs s’efforceront de trouver un terrain d’entente." 

Marie-Aude Roux, Le Monde - 22 Juillet 2023

Memento Emmanuaile, pour flûte solo

(German premiere by Emmanuel Pahud, Berlin, Pierre Boulez Saal, Sept 2022)

« Die an ein Flügelpaar erinnernde Plastik "Ailiotrope" von Antoine Poncet regte Éric Montalbetti zu "Emmanuaile" (2019) an, das seinem Wunschinterpreten den Höhenflug eleganter Läufe beschert und viel Beifall einheimst. » 

« La sculpture "Ailiotrope" d'Antoine Poncet, qui rappelle une paire d'ailes, a inspiré Éric Montalbetti pour écrire "Emmanuaile" (2019), qui donne à son interprète de choix le vol à haute altitude de courses élégantes et reçoit de nombreux applaudissements. » 

Isabel Herzfeld, Der Tagesspiegel, 23 Sept 2022

Ouverture philharmonique, pour grand orchestre

(World premiere, Philharmonie de Paris, Oct. 2021)

« Philharmonie. Sortilèges de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Mikko Franck. Création d’une œuvre puissante, richement orchestrée d’Eric Montalbetti, qui, dans « Ouverture Philharmonique », rend hommage à l’orchestre dont il a longtemps été le délégué artistique. » 

Bruno Serrou - 02/10/2021

« Cette Ouverture philharmonique semble avancer par vagues sonores successives, offrant à l’auditoire l’impression de se retrouver au sein d’un océan sonore d’une rare puissance. »

Michel Jakubowicz, ON-Mag.fr - 04/10/2021

« Partition pour large orchestre aux vents renforcés, dont six cors, cette Ouverture philharmonique ressemble beaucoup plus à un concerto pour orchestre qu’à une ouverture. De manière assez classique, la musique évolue en tutti et soli, contaminant les pupitres petit à petit. Elle témoigne d’un amour profond pour l’orchestre que le compositeur connaît bien pour en avoir été le directeur artistique. »

Thomas Deschamps, Altamusica.com - 09/10/2021

« Ce mini-concerto pour orchestre démontre une maîtrise aussi dense qu’efficace du contrepoint et du sérialisme, notamment par l’extrême division des pupitres des cordes. Malgré sa densité, la texture orchestrale semble rester légère et jamais écrasante, offrant aux différents groupes d’instruments des moments de lumière. La petite harmonie est particulièrement mise en valeur, accompagnée de la harpe et du vibraphone, d’où surgissent avec douceur les cuivres avant de replonger tout aussi subtilement dans cette sorte de brume sonore, souple mais néanmoins quasi-transparente. »

Emmanuel Deroeux, Olyrix - 02/10/2021

Quatuor à cordes Harmonieuses Dissonances

(Alpha Classics, album 583, 2020)

« Le Quatuor Les Dissonances auquel se réfère le titre "Harmonieuses Dissonances" fait tressaillir l'expressionisme à fleur de peau qui sous-tend une matière toujours dense. » 

Pierre Rigaudière, Diapason - Octobre 2020

« La partition est d’envergure (24′), conçue d’une seule traite même si les quatre mouvements traditionnels s’y dessinent au fil de l’écoute. Le timbre est au service de l’expression, sollicitant le jeu sur le chevalet, avec le bois de l’archet ou en pizzicati, autant d’altérations du son en lien avec la dramaturgie. Car la tension est toujours entretenue, tout comme la fermeté voire l’âpreté du geste et la vigueur polyphonique, dans une première partie sans concession. Au mitan du quatuor, le solo de violoncelle sur une toile en pizzicati, semble agir comme un signal dans une trajectoire où cellules thématiques et figures structurelles fibrent l’écriture et engendrent une dimension narrative. C’est à Schoenberg que l’on pense et aux ressorts de la variation continue, s’agissant d’une partition d’une grande rigueur d’élaboration, restituée de manière exemplaire par Les Dissonances. » 

Michèle Tosi, ResMusica - Mai 2020

« Jolis cadeaux aux interprètes (...) le quatuor à cordes terminant le programme et lui donnant son titre « Harmonieuses Dissonances » étant dédié au Quatuor… Les Dissonances, entre autres composé de David Grimal (violon) et de Xavier Phillips (violoncelle). Une description juste de sa musique d’ailleurs, audacieuse sans être agressive, variée sans être disparate, brillante sans être clinquante. Juste retour des choses, ses interprètes-inspirateurs prodiguent tout le talent qu’on leur connaît à donner leur chance à ces pièces de choix. » 

François Lafon, Musikzen - Juin 2020

« Am überzeugendsten jedoch ist das Streichquartett in seiner glühenden Intensität, atmosphärischen Dichte und mit expressiven Kulminationspunkten. Gelungenes Porträt mit Experten. » 

Eckhard Weber, Concerti.de - June 2020

« Und das 2019 entstandene Streichquartett „Harmonieuses Dissonances“ bestätigt einmal mehr Montalbettis packendes Gespür für den bis zum Bersten energiegeladenen Moment. «  

Guido Fischer, Rondo Magazine - August 2020

Trio pour violon, violoncelle & piano

(Alpha Classics, album 583, 2020)

« The three-movement Piano Trio, dating from the mid-’90s, then revised in 2015, celebrates different initiatives in the visual arts – suprematism (El Lissitzky and Malevich), orphism (Sonia and Robert Delaunay) and futurism (Boccioni). The emphasis is on energetic pattern-making, with repetitions combined in different, often highly diverse contrapuntal textures and moving from what in the first movement could almost be an echo of Schoenberg’s Phantasy for violin and piano to more static, minimalist rotations, all projected with wit and precision in this performance. » 

Arnold Whittall, Gramophone - July 2020

« Le discours est tendu et l’écriture foisonnante, sorte de mélodie de timbre tout en aspérités, dans un premier mouvement défendu bec et ongle par les Solistes de l’Intercontemporain. La dialectique du mobile et de l’immobile s’exerce ensuite dans Formes circulaires où l’enchevêtrement des voix polyphoniques relève de l’esprit du canon. Sous ses allures de toccata, le troisième mouvement file droit, dont les trois lignes instrumentales superbement tressées n’en lancent pas moins leurs éclats multiples. Les interprètes n’en font qu’une bouchée ! » 

​Michèle Tosi, ResMusica - Mai 2020

Duo pour violon & piano Lied des Dankes für das Leben in Freundschaft

(World premiere live audio recording by Deutschlandfunk for Alpha Classics, album 583, 2020)

« On est séduit et fasciné par le jeu magistral des deux partenaires, Christian Tetzlaff et Alexander Vorontsov, dans le Duo pour violon et piano (2019), « Chant de remerciement pour les amis », enregistré lors de la création allemande : toucher perlé du pianiste dont l’ampleur et l’élégance du geste servent une écriture essentiellement mouvante et verticale. Le violon est porté par un même élan vers les seuils de son registre. Sa quête éperdue vers la lumière évoque plus d’une fois l’ardeur d’un Berg dans le Concerto à la mémoire d’un ange quant la cadence du piano au centre de l’œuvre oppose une dimension percussive et une écriture en aplats de couleurs qui fige pour un temps le mouvement. Le jeu instrumental ne transgresse guère les modes de jeu traditionnels, dans une écriture ciblée sur la couleur instrumentale, l’opposition des registres et la virtuosité-flexibilité des lignes. » 

​Michèle Tosi, ResMusica - Mai 2020

« Es ist nie zu spät, um von sich hören zu lassen. Wie im Fall des Franzosen Éric Montalbetti, der lange Zeit im Verborgenen komponierte. Als Montalbetti aber 2014 nach immerhin knapp 20 Jahren seinen Job als Künstlerischer Leiter des Orchesters von Radio France aufgab, begann für den 46-Jährigen ein neuer kreativer Lebensabschnitt. Seitdem ist er nicht nur in der Neuen-Musik-Szene seiner Heimat ein gefragter Zeitgenosse. So wurde er 2019 von Lars Vogt eingeladen, für das „Spannungen“-Festival ein Stück für Violine und Klavier zu schreiben. Herausgekommen ist das mit „Lied des Dankes für das Leben in Freundschaft“ betitelte Duo, das von Christian Tetzlaff und Alexander Vorontsov uraufgeführt wurde und mit dem nun die Montalbetti-Porträt-CD eröffnet wird. Knapp 20 Minuten lang steht dieses höchst expressive, wild und gleißend funkelnde und dann wieder ins meloshaft Karge umschlagende Stück unter immenser Dauer- und Hochspannung. Was auch den beiden Musikern zu verdanken ist, die sich dieses „Lied“ regelrecht einverleibt haben. Ähnlich versiert gehen aber auch all die anderen Musiker mit Montalbettis stets doppelbödiger Klangsprache um, mit der sich der ehemalige Student von George Benjamin, Magnus Lindberg und Tristan Murail zwischen Tradition und Post-Avantgardistischem bewegt. » 

Guido Fischer, Rondo Magazine - August 2020

« 2019 wurde sein Duo von Christian Tetzlaff und Alexander Vorontsov uraufgeführt: direkt, ansprechend, anspruchsvoll für beide Solisten. Die Geige geht in die höchsten Höhen bis zu pfeifenden Flageoletts, das Klavier bringt irisierende Klangflächen. Beide Interpreten brilllieren in Tongebung, Klangfärbung und Phrasierung. » 

Eckhard Weber, Concerti.de - June 2020

« Le Duo évolue dans une atonalité plutôt détendue dont l'harmonie, drainant parfois un écho de celles de Messiaen et Dutilleux, va de pair avec un goût manifeste pour la résonance, envisagée comme un jeu de lumières changeantes. Christian Tetzlaff et Alexander Vorontsov lient ce colorisme à la fluidité d'une écriture rythmique qui ne se fixe jamais durablement sur la pulsation. » 

Pierre Rigaudière, Diapason - Octobre 2020

Hommage à Matisse, pour clarinette & voix de femme

(Alpha Classics, album 583, 2020)

« Hommage à Matisse (also premiered in 2019) is another celebration of a painter who revelled in decorative exuberance, and by restricting his range of colours to clarinet and voice Montalbetti shows just how successful he can be in blending a winning directness of expression with a subtlety that comes from constantly varied inflections of dynamics and tone-colour. » 

Arnold Whittall, Gramophone - July 2020

« Très atypique est l’Hommage à Matisse (2019), duo pour voix de femme et clarinette en trois mouvements (Nu, Éclat, Couleur), où la mezzo-soprano vocalise sur des voyelles-phonèmes laissant ça et là l’empreinte d’un mot reconnaissable : timbres soyeux et flexibilité des lignes des deux partenaires – Delphine Haidan et Pierre Génisson – tout à la fois solidaires et autonomes. La ligne vocale est comme aimantée par la clarinette agile qui gagne progressivement les aigus dans Nu. Paradoxalement, c’est dans Éclat que l’ombre se dessine, sous les flatterzunge et sons-bruités de la clarinette amenant un grain plus sombre et une certaine fragilité des contours. La ponctuation finale est diablement boulézienne! L’espace balayé par la clarinette est toujours dûment contrôlé dans Couleur où l’instrument volubile dessine ses arabesques irradiantes autour de la voix. Les instruments respirent en même temps et parfois fusionnent, au gré d’une trajectoire qui semble quasi improvisée. » 

​Michèle Tosi, ResMusica - Mai 2020

« Hommage à Matisse consiste en trois vocalises pour clarinette et voix de femme dans lesquelles se reflète un goût éminemment français pour la ligne mélodique au style faussement improvisé. Remarquables d'homogénéité, Delphine Haidan et Pierre Génisson communiquent au contrepoint les apparences d'un enchevêtrement végétal. » 

Pierre Rigaudière, Diapason - Octobre 2020

Concerto pour flûte & orchestre Memento vivere

(World premiere, Geneva, Victoria Hall, May 2019)

« Emmanuel Pahud, l’Orchestre de la Suisse Romande & Jonathan Nott ont dévoilé une oeuvre traversée par un art affiné de l’orchestration et par une richesse harmonique séduisante. En quatre mouvements, un paysage a pris forme, fait pour l’essentiel de longues nappes, fluides et segmentées par des éclats ponctuels. Une texture orchestrale ondoyante, donc, en dialogue riche et souvent virtuose avec l’instrument soliste. »

Rocco Zacheo, La Tribune de Genève - 09/05/2019

Éclair physionomique, fantaisie symphonique après Paul Klee

(World premiere, Printemps des Arts de Monte Carlo, March 2018)

« Excellente prestation de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo dans la création d’Éclair physionomique, fantaisie symphonique après Paul Klee d’Éric Montalbetti : une partition scintillante de couleurs aux éclats hérités de Messiaen et Dutilleux. »

Bruno Serrou, La Croix - 30/03/3018

3 Etudes après Kandinsky, for piano

(World premiere at the Amsterdam Muziekgebouw, Feb. 2018)

« A striking world premiere, especially because Montalbetti composed the piece in his young twenties and left it aside for almost 30 years. This score turned out to be three vibrant abstract miniatures, full of life, of which the central movement - a journey from darkness to light - ends in radiant lyrical tremolos. »

Joep Stapel, NRC - 08/02/2018 (after the world premiere by François-Frédéric Guy at the Amsterdam Muziekgebouw)


Vaste champ temporel à vivre joyeusement, pour orchestre de chambre

(Japanese premiere, Tokyo, July 2015)

« Eric Montalbetti Vaste champ temporel à vivre joyeusement is remarkable.

Changing characteristic sound is the point of this piece.

Tone colors change gradually by inner change of sonority.

The opus fascinates us with the timbre slightly filled with affection which spread plentifully accompanying with sway like a wave, the color change and undulation. » 

Koji Sano, Ongaku no Tomo - July 2015 (following the Japanese premiere at the Tokyo Bunka Kaikan by the Tokyo Sinfonietta & Yasuaki Itakura)


QUELQUES INTERVIEWS :

FRANCE MUSIQUE : Le portrait contemporain, par Arnaud Merlin

Eric Montalbetti, journal intime (avril 2018)

https://www.francemusique.fr/emissions/le-portrait-contemporain/le-portrait-contemporain-du-mercredi-11-avril-2018-60257 

LE TEMPS : Eric Montalbetti : « Composer, c’est laisser une trace de l’émotion » 

par Sylvie Bonier (mai 2019)

https://www.letemps.ch/culture/musiques/eric-montalbetti-composer-cest-laisser-une-trace-lemotion?srsltid=AfmBOooE8a1kmYojkEwLw5vlNAoSWyAb85EPNih1KUG-yyyhwdkEYDfI

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